Deux entrepôts de l’ancienne usine Cello Plastic (1600 et 1800 mètres carrés) devaient être détruits.
Le diagnostic n’ayant pas mentionné de présence d’amiante, la démolition commença donc sans précaution spéciale.
Au cours des travaux, les opérateurs furent alertés par la présence dans les gravats de matériaux floqués, qu’ils suspectèrent de contenir de l’amiante.
L’entreprise arrêta immédiatement le chantier et des prélèvements furent réalisés. Ils confirmèrent la présence de fibres d’amiante chrysotile.
Les ouvriers du chantier et ceux qui ont transporté les gravats avaient donc été exposés sans le savoir. De plus, les gravats avaient été considérés comme des déchets inertes.
Toutes les personnes concernées (démolisseurs, transporteurs, agents du site de stockage) vont avoir une « fiche d’exposition accidentelle » à l’amiante. La responsabilité du diagnostiqueur est engagée.