C’est sous ce titre qu’est parue dans le numéro 30 d’Alerte Amiante, le mensuel du CAOVA (Suisse).
Il déplore l’insuffisance des statistiques officielles de mortalité par mésothéliome en France et fait une analyse critique de trois sources : l’Inserm (2000 à 2009), S. Goldberg et G : Rey (1955 à 2009) et Julius Takala et al. 8 (1979 à 2013).
Il reprend les conclusions de Julius Tanaka : « la mortalité par mésothéliome due à l’amiante ne cesse d’augmenter dans la plupart des pays recensés. Il n’existe jusqu’ici aucune preuve tangible que le nombre total de mésothéliomes commencerait à baisser de manière significative dans aucun pays, sauf aux Pays-Bas où l’interdiction de l’amiante dès 1978 semble avoir eu un impact positif ».
Alerte Amiante démontre l’existence d’un rapport entre le nombre de maladies et la masse d’amiante accumulé (et non pas le tonnage annuel importé qui ne reflète pas l’étendue du risque).