La Suisse a été l’un des premiers pays à interdire l’amiante en 1990, après les pays scandinaves et la Hongrie.
Une dérogation pour « raisons esthétiques » ?
Or, le gouvernement a prévu d’introduire dans la loi sur l’environnement qui sera adoptée en mars une exception à l’interdiction de l’amiante « pour des raisons esthétiques ».
Elle autorise la rénovations de bâtiments construits avec de la serpentinite, une roche utilisée en décoration qui peut contenir de l’amiante.
Cette exception a été demandée par l’association suisse des pierres naturelles.
Damien Vernez, le directeur de l’institut universitaire romand de santé au travail estime que ce projet de loi est totalement inacceptable : « C’est un déni des efforts de prévention et de santé publique qui ont été faits durant ces 30 dernières années ».