Le 11 mars 2011, après un tremblement de terre suivi d’un tsunami, la centrale de Fukushima a connu l’un des plus graves accidents nucléaires de l’Histoire. Onze ans après, son démantèlement est compliqué par la présence de nombreux matériaux contenant de l’amiante. Selon l’entreprise en charge du site, il y aurait :

- 900 mètres carrés de surface floquées à l’amiante pour insonoriser les installations ;

- 15 000 endroits où il y a encore des matériaux amiantés en place (joints, plaques, tuyaux...)  ;

- 1 700 mètres cubes de calorifugeages des tuyauteries.

à ce jour, seulement 90 mètres cubes (5%) ont été enlevés. Cette présence de matériaux amiantés complique les opérations de démantèlement.

Une autre difficulté vient de la dispersion des fibres d’amiante quI peut avoir été provoquée par des explosions d’hydrogène durant la catastrophe.

Ce problème existe pour d’autres centrales nucléaires japonaises, où les travaux de désamiantage sont restés jusqu’ici très limités.


Article publié dans le Bulletin de l’Andeva n°70 (février 2023)