Exposés à des dizaines de produits toxiques pendant des décennies (amiante, arsenic, benzène, chrome, hydrocarbures aromatiques polycycliques, plomb, silice...), les verriers de Givors attendaient la décision de la cour d’appel de Lyon le 25 février. Ils espéraient un arrêt aussi favorable que celui de la cour d’appel de Douai pour les mineurs lorrains poly-exposés. Mais à l’audience, après 13 ans de bataille judiciaire, l’affaire a été radiée pour des raisons de procédure !
Jean-Claude Moioli, président de l’Association des anciens verriers, s’est dit « estomaqué » et « écœuré » de cette décision : « On est jeté aux oubliettes, on est reparti pour encore quelques années devant les tribunaux, mais j’abandonnerai le jour où je serai mort ».
Nadine Melin, avocate des verriers a annoncé qu’elle demanderait une réinscription au rôle.
Article paru dans le Bulletin de l’Andeva n°65 (avril 2021)