Le 5 avril 2019, la Cour de cassation a ouvert la possibilité de demander la reconnaissance d’un préjudice d’anxiété à tous les salariés exposés à l’amiante.
Le 11 septembre elle se prononcera sur le pourvoi de 732 mineurs de Lorraine exposés à divers cancérogènes qui veulent faire reconnaître ce préjudice.
Deux questions lui seront posées :
1) Le préjudice d’anxiété peut-il être reconnu pour des cancérogènes autres que l’amiante ?
2) L’arrêt de la Cour d’appel de Metz qui a débouté les mineurs doit-il être cassé ?
à l’audience du 20 juin, l’avocate générale a dit qu’elle était favorable à l’élargissement à d’autres cancérogènes.
Mais elle s’est prononcée pour un rejet du pourvoi des 732 mineurs de Lorraine.
Une telle position est injuste et incompréhensible.
Lorsque ces mineurs ont engagé cette procédure, aucun des plaignants n’était malade. Six ans plus tard, il y a chez eux une effrayante densité de cancers dont l’origine professionnelle a été reconnue.