9 février 2011, les marches du Palais de Justice de Paris sont noires de monde.
La colère gronde chez les magistrats qui n’acceptent pas d’être traités comme des boucs émissaires des dysfonctionnements de la Justice par un pouvoir politique qui leur refuse les moyens de faire normalement leur travail.
Une situation dont les justiciables sont les premiers à faire les frais.

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Article paru dans le bulletin de l’Andeva n°35 (avril 2011)